PRINCES ET PRINCESSES DU SANG
Par Princes et Princesses du Sang de France, communément dit princes et princesses du sang, on désignait tous les autres membres de dynastes de la Maison Royale. Bien que précédemment employée de manière sporadique, cette appellation de princes du sang et le rang qui en découlait ne furent toutefois fixés qu’en décembre 1576, par un édit donné à Blois par Henri III, qui leur accordait à tous la qualité de « pair de France – né » et le droit de précéder les autres pairs tant laïques qu’ecclésiastiques en toutes cérémonies. Par le même texte, le Roi abolit également « toue préséance entre les princes du sang par autre titre que celui de leur naissance », ordonnant qu’il tiendrait désormais rang « selon leur degré de consanguinité ».
Henri III donne, aux princes du sang, un rang à la Cour, et la préséance sur les ducs et pairs.
Sous Louis XIII, les princes du sang quittèrent l’Altesse tout court pour celui d’Altesse Sérénissime qu’ils conservent jusqu’à la révolution.
Lorsque les princes du sang partagent une prérogative avec les ducs, ils s’empressent d’y renoncer pour se distinguer. Il en va de même pour les princesses du sang avec les duchesses.
Les princes du sang portent le nom de la principale terre de leur père.
Chaque prince du sang a une pension, du Roi, de 100 000 livres par an.
Les princes du sang ne montent jamais dans le carrosse de la Reine. Cela est seulement réservé à leurs épouses.
Il est d’usage que les princes du sang ne portent pas le deuil de leurs parents sans la permission du Roi.
Les princes du sang ne choisissent pas de grands officiers dans leurs maisons sans le demander l’agrément au Roi.
A la messe du Roi, les princes du sang n’ont pas le droit de se trouver sur le tapis.
Les princes et princesses du sang ne mangent au Grand Couvert, sauf en de très rares occasions, comme pour un mariage royal.
Arrêt du Conseil du 3 avril 1717 concernant la dispense d’âge à un prince du sang pour lui donner droit à l’entrée du Conseil de Régence avant 23 ans.
En 1743, les princes du sang ont rédigé un mémoire pour obtenir le droit de s’asseoir devant Mesdames, et le présente à Louis XV. Ils arguent du fait que les princesses sont inaptes à succéder à la Couronne, contrairement à eux.
Louis XV ne donne pas suite, et les princes du sang continuent donc à se tenir debout devant Mesdames.
Henri III donne, aux princes du sang, un rang à la Cour, et la préséance sur les ducs et pairs.
Sous Louis XIII, les princes du sang quittèrent l’Altesse tout court pour celui d’Altesse Sérénissime qu’ils conservent jusqu’à la révolution.
Lorsque les princes du sang partagent une prérogative avec les ducs, ils s’empressent d’y renoncer pour se distinguer. Il en va de même pour les princesses du sang avec les duchesses.
Les princes du sang portent le nom de la principale terre de leur père.
Chaque prince du sang a une pension, du Roi, de 100 000 livres par an.
Les princes du sang ne montent jamais dans le carrosse de la Reine. Cela est seulement réservé à leurs épouses.
Il est d’usage que les princes du sang ne portent pas le deuil de leurs parents sans la permission du Roi.
Les princes du sang ne choisissent pas de grands officiers dans leurs maisons sans le demander l’agrément au Roi.
A la messe du Roi, les princes du sang n’ont pas le droit de se trouver sur le tapis.
Les princes et princesses du sang ne mangent au Grand Couvert, sauf en de très rares occasions, comme pour un mariage royal.
Arrêt du Conseil du 3 avril 1717 concernant la dispense d’âge à un prince du sang pour lui donner droit à l’entrée du Conseil de Régence avant 23 ans.
En 1743, les princes du sang ont rédigé un mémoire pour obtenir le droit de s’asseoir devant Mesdames, et le présente à Louis XV. Ils arguent du fait que les princesses sont inaptes à succéder à la Couronne, contrairement à eux.
Louis XV ne donne pas suite, et les princes du sang continuent donc à se tenir debout devant Mesdames.
Princes du sang
- Maison Orléans issue de Philippe de France, duc d'Orléans, et frère de Louis XIV,
- Maison Condé issue de Louis Ier de Bourbon, prince de Condé et frère d'Antoine de Navarre, père d'Henri IV,
- Maison Conti issue d'Armand de Bourbon, prince de Conti, et descendant de la Maison de Condé.