ETIQUETTE A LA COUR DE FRANCE
« Il n’y a point dans les couvents d’austérité pareille à celles auxquelles l’Etiquette de Cour assujettit les grands. » Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon.
L’Etiquette trouve son origine sous les Valois, et plus particulièrement par le Roi Henri III. Le cérémonial et la vie de Cour sont réglementés par les règlements de 1578, 1582 et 1585.
Henri III prend un règlement, le 1er janvier 1685, qui complète le code des usages à la Cour, et crée la charge de Grand Maître des Cérémonies.
Il s’avère que la Cour des Valois est l’une des plus fastueuses d’Europe, et cela permet au Roi Henri III d’attirer les catholiques, les protestants, et plus tard les ligueurs.
La Cour des Roi Henri IV et du Roi Louis XIII demeure mais ne sera pas aussi fastueuse, et suivent ce qui avait été mis en place sous les précédents règnes. Il y a néanmoins quelques manquements. Tous deux ne se préoccupent pas d’élaborer un code d’organisation semblable à ce qu’avait pu faire Henri III. Néanmoins, la période de la régence de Marie de Médicis a été une parenthèse entre ces deux monarques.
A la Cour, tout le monde veille au respect scrupuleux de l’Etiquette. Toute entorse à la règle est une atteinte au rang.
Maintenir son rang est un devoir pour un courtisan, comme de respecter les préséances.
Faire sa cour régulièrement peut procurer des faveurs du Roi. En revanche, Louis XIV garde rancune aux courtisans trop souvent absents de la Cour.
L’Etiquette aide Louis XIV à garder la noblesse dans le respect. Rassemblée à Versailles, elle a redécouvert l’obéissance.
Pour Louis XIV, l’Etiquette permet de maintenir une distance avec ses sujets, mais aussi un instrument de domination.
Louis XIV a perpétué et perfectionné le jeu des préséances à la Cour, mais il se réserve, toujours le droit, à tout moment de remanier ce jeu des préséances !
Monsieur, frère du Roi, est un spécialiste de l’Etiquette, davantage encore que son frère.
La mort de Louis XIV, le 1er septembre 1715, sonne comme une libération pour la Cour ; puis le déménagement de la Cour au château de Vincennes puis au château des Tuileries, il y a un relâchement sur l’Etiquette. Cela est dû d’abord à la prime jeunesse du Roi, et par l’exemple donné par le Régent, malgré que l’ancienne cour sous l’égide du maréchal de Villeroy, compagnon de jeunesse de Louis XIV, et futur Gouverneur du Roi, veut garder les anciens usages du précédent règne. La lourdeur du décor de Versailles fait que Louis XV s’échappe dans d’autres résidences (Choisy, Bellevue, La Muette) où l’Etiquette est absente.
Au retour de la Cour, au château de Versailles, en juin 1722, et Louis XV étant plus âgé, la vie de Cour va reprendre son rythme avec moins de rigidité. En effet, le caractère de Louis XV fait qu’il n’aime pas la représentation, mais préfère vivre retirer dans ses cabinets. Néanmoins, il va continuer à respecter les différentes cérémonies : Lever, Grand Couvert, messe, soirée d’appartement, le Coucher, les séjours à Marly ou à Fontainebleau… La Reine, elle, se coule dans le cérémonial, et respecte l’Etiquette.
Louis XVI va continuer la vie de Cour, mais en y apportant quelques aménagements. Il va reculer l’horaire officiel de son Lever à 11h30, ce qui va lui permettre de rester dans ses cabinets, et s’adonner à ses passe-temps : Quant à Marie Antoinette, elle va bousculer cette Etiquette. Elle vivra retirée dans ses appartements, au Petit Trianon, et entourée de son cercle d’intime.
L’Etiquette s’appliquera les samedis et les dimanches, et aussi à l’occasion des cérémonies qui rythment la journée et le calendrier.
L’Etiquette trouve son origine sous les Valois, et plus particulièrement par le Roi Henri III. Le cérémonial et la vie de Cour sont réglementés par les règlements de 1578, 1582 et 1585.
Henri III prend un règlement, le 1er janvier 1685, qui complète le code des usages à la Cour, et crée la charge de Grand Maître des Cérémonies.
Il s’avère que la Cour des Valois est l’une des plus fastueuses d’Europe, et cela permet au Roi Henri III d’attirer les catholiques, les protestants, et plus tard les ligueurs.
La Cour des Roi Henri IV et du Roi Louis XIII demeure mais ne sera pas aussi fastueuse, et suivent ce qui avait été mis en place sous les précédents règnes. Il y a néanmoins quelques manquements. Tous deux ne se préoccupent pas d’élaborer un code d’organisation semblable à ce qu’avait pu faire Henri III. Néanmoins, la période de la régence de Marie de Médicis a été une parenthèse entre ces deux monarques.
A la Cour, tout le monde veille au respect scrupuleux de l’Etiquette. Toute entorse à la règle est une atteinte au rang.
Maintenir son rang est un devoir pour un courtisan, comme de respecter les préséances.
Faire sa cour régulièrement peut procurer des faveurs du Roi. En revanche, Louis XIV garde rancune aux courtisans trop souvent absents de la Cour.
L’Etiquette aide Louis XIV à garder la noblesse dans le respect. Rassemblée à Versailles, elle a redécouvert l’obéissance.
Pour Louis XIV, l’Etiquette permet de maintenir une distance avec ses sujets, mais aussi un instrument de domination.
Louis XIV a perpétué et perfectionné le jeu des préséances à la Cour, mais il se réserve, toujours le droit, à tout moment de remanier ce jeu des préséances !
Monsieur, frère du Roi, est un spécialiste de l’Etiquette, davantage encore que son frère.
La mort de Louis XIV, le 1er septembre 1715, sonne comme une libération pour la Cour ; puis le déménagement de la Cour au château de Vincennes puis au château des Tuileries, il y a un relâchement sur l’Etiquette. Cela est dû d’abord à la prime jeunesse du Roi, et par l’exemple donné par le Régent, malgré que l’ancienne cour sous l’égide du maréchal de Villeroy, compagnon de jeunesse de Louis XIV, et futur Gouverneur du Roi, veut garder les anciens usages du précédent règne. La lourdeur du décor de Versailles fait que Louis XV s’échappe dans d’autres résidences (Choisy, Bellevue, La Muette) où l’Etiquette est absente.
Au retour de la Cour, au château de Versailles, en juin 1722, et Louis XV étant plus âgé, la vie de Cour va reprendre son rythme avec moins de rigidité. En effet, le caractère de Louis XV fait qu’il n’aime pas la représentation, mais préfère vivre retirer dans ses cabinets. Néanmoins, il va continuer à respecter les différentes cérémonies : Lever, Grand Couvert, messe, soirée d’appartement, le Coucher, les séjours à Marly ou à Fontainebleau… La Reine, elle, se coule dans le cérémonial, et respecte l’Etiquette.
Louis XVI va continuer la vie de Cour, mais en y apportant quelques aménagements. Il va reculer l’horaire officiel de son Lever à 11h30, ce qui va lui permettre de rester dans ses cabinets, et s’adonner à ses passe-temps : Quant à Marie Antoinette, elle va bousculer cette Etiquette. Elle vivra retirée dans ses appartements, au Petit Trianon, et entourée de son cercle d’intime.
L’Etiquette s’appliquera les samedis et les dimanches, et aussi à l’occasion des cérémonies qui rythment la journée et le calendrier.