LES CEREMONIES
Ce département de la Maison du Roi a un rôle majeur au sein de la Monarchie, et met en scène la représentation royale, en lui donnant toute la pompe et le panache nécessaire.
Il organise, gère, précise les cérémonies, ordinaires ou extraordinaires, à laquelle le Roi, la Famille Royale, le gouvernement et la Cour doivent prendre part.
Les cérémonies peuvent se classer en plusieurs catégories :
Le Cérémonial de Cour est réglementé par les règlements de 1578, 1582 et 1585.
Henri III et Louis XIV ont été, les Rois de France, les férus de cérémonial.
Les officiers des Cérémonies sont, parfois, utilisés pour remettre des messages, porter des lettres ou répéter un ordre.
Les officiers des cérémonies et les introducteurs des Ambassadeurs dépendent du Grand Maître des Cérémonies. Ils prêtent serment entre les mains du Grand Maître des Cérémonies mais reçoivent leurs ordres du Roi.
Il organise, gère, précise les cérémonies, ordinaires ou extraordinaires, à laquelle le Roi, la Famille Royale, le gouvernement et la Cour doivent prendre part.
Les cérémonies peuvent se classer en plusieurs catégories :
- Celles relevant des différents épisodes de la vie du Roi et de la Famille Royale y compris dans la mort : baptêmes, mariages, sacre du Roi, pompes funèbres, bout de l’an, service annuel,
- Celles relevant de la vie de la Maison du Roi : serments solennels,
- Celles relevant de la diplomatie : audiences publiques ou privées données aux Légats et Nonces du Papes, aux ambassadeurs des cours étrangères accrédités auprès de la Cour de France, les ambassadeurs extraordinaires,
- Celles relevant d’actes gouvernementaux : audiences des cours souveraines et des corps constitués, Lit de Justice, Etats Généraux, Assemblées des notables,
- Celles marquant un événement : réjouissance publique, procession, Te Deum, entrée et départ du Roi et de la Reine.
Le Cérémonial de Cour est réglementé par les règlements de 1578, 1582 et 1585.
Henri III et Louis XIV ont été, les Rois de France, les férus de cérémonial.
Les officiers des Cérémonies sont, parfois, utilisés pour remettre des messages, porter des lettres ou répéter un ordre.
Les officiers des cérémonies et les introducteurs des Ambassadeurs dépendent du Grand Maître des Cérémonies. Ils prêtent serment entre les mains du Grand Maître des Cérémonies mais reçoivent leurs ordres du Roi.
Officiers des Cérémonies
- Grand Maître des Cérémonies
- Maître des Cérémonies
- Aide des Cérémonies
- Roi d'armes de France
- Hérauts d'armes
- Introducteurs des ambassadeurs
- Valets des Cérémonies
- Secrétaire ordinaire du Roi à la conduite des ambassadeurs
Préparation des cérémonies
Les préparatifs pour certaines cérémonies nécessitent d’y associer d’autres départements de la Maison du Roi : la Chambre du Roi, les Ecuries, la Maison militaire, le Garde-Meuble de la Couronne, les Menus Plaisirs.
Les préparatifs pour certaines cérémonies nécessitent d’y associer d’autres départements de la Maison du Roi : la Chambre du Roi, les Ecuries, la Maison militaire, le Garde-Meuble de la Couronne, les Menus Plaisirs.
Avis d’une Cérémonie
Le Grand Maître ou le Maître des Cérémonies avertissent, les « Grands du Royaume », des cérémonies publiques. Lorsque le personnage n’est pas très important à la Cour, le Grand Maître des Cérémonies ne se déplace pas.
Le Grand Maître ou le Maître des Cérémonies avertissent, les « Grands du Royaume », des cérémonies publiques. Lorsque le personnage n’est pas très important à la Cour, le Grand Maître des Cérémonies ne se déplace pas.
Commandement et ordre dans les cérémonies
Comme symbole de leur autorité, les officiers des Cérémonies portent le bâton de commandement à bout et pomme d’ivoire, couvert de velours noir.
Par ce bâton de commandement, et conformément au règlement d’Henri III, les officiers des Cérémonies pouvaient requérir la Maison militaire du Roi, pour faire respecter les mesures prises, ainsi que pour assurer l’ordre. Pour cela, on fait appel à la garde du dedans qui se compose des gardes du corps du Roi, des Cent Suisses, et des gardes de la porte.
Le maintien de l’ordre consiste à empêcher la foule de trop presser les participants.
Comme symbole de leur autorité, les officiers des Cérémonies portent le bâton de commandement à bout et pomme d’ivoire, couvert de velours noir.
Par ce bâton de commandement, et conformément au règlement d’Henri III, les officiers des Cérémonies pouvaient requérir la Maison militaire du Roi, pour faire respecter les mesures prises, ainsi que pour assurer l’ordre. Pour cela, on fait appel à la garde du dedans qui se compose des gardes du corps du Roi, des Cent Suisses, et des gardes de la porte.
Le maintien de l’ordre consiste à empêcher la foule de trop presser les participants.
Distribution des places aux Cérémonies
La distribution des places pour une cérémonie est un privilège qui permet d’assurer un grand prestige, et permet aussi d’obliger des élus.
Le Grand Maître des Cérémonies soutient que lui seul doit disposer des places. Par amabilité, il en octroie une partie aux capitaines des gardes du corps du Roi. Un mémoire de ces derniers est envoyé, au Grand Maître des cérémonies, contenant la liste des personnes qu’ils désiraient placés.
De leur côté, les capitaines des gardes du corps affirmaient le contraire, par le règlement du 1er janvier 1585, et ont la responsabilité de faire installer les bancs dans les cérémonies.
Sollicité, Louis XV est donc obligé d’établir un règlement, le 3 mai 1747, pour régler le litige.
Pour la cérémonie d’ouverture des Etas Généraux de 1789, Louis XVI veut qu’il y ait autant de monde que possible sans que cela gêne le bon déroulement de celle-ci. Le marquis de Dreux-Brézé, Grand Maître des Cérémonies, demande au Roi qui donnerait les places. Le Roi répond que ce serait le Grand Maître des Cérémonies et le capitaine des gardes du corps. La distribution se fait comme suit : un tiers des places pour le Grand Maître des Cérémonies, et deux tiers pour les capitaines des gardes du corps du Roi. Le marquis de Dreux-Brézé n’avait pas voulu importuner Louis XVI sur ce sujet de la répartition, alors qu’il aurait souhaité que cela se fasse par moitié.
La distribution des places pour une cérémonie est un privilège qui permet d’assurer un grand prestige, et permet aussi d’obliger des élus.
Le Grand Maître des Cérémonies soutient que lui seul doit disposer des places. Par amabilité, il en octroie une partie aux capitaines des gardes du corps du Roi. Un mémoire de ces derniers est envoyé, au Grand Maître des cérémonies, contenant la liste des personnes qu’ils désiraient placés.
De leur côté, les capitaines des gardes du corps affirmaient le contraire, par le règlement du 1er janvier 1585, et ont la responsabilité de faire installer les bancs dans les cérémonies.
Sollicité, Louis XV est donc obligé d’établir un règlement, le 3 mai 1747, pour régler le litige.
Pour la cérémonie d’ouverture des Etas Généraux de 1789, Louis XVI veut qu’il y ait autant de monde que possible sans que cela gêne le bon déroulement de celle-ci. Le marquis de Dreux-Brézé, Grand Maître des Cérémonies, demande au Roi qui donnerait les places. Le Roi répond que ce serait le Grand Maître des Cérémonies et le capitaine des gardes du corps. La distribution se fait comme suit : un tiers des places pour le Grand Maître des Cérémonies, et deux tiers pour les capitaines des gardes du corps du Roi. Le marquis de Dreux-Brézé n’avait pas voulu importuner Louis XVI sur ce sujet de la répartition, alors qu’il aurait souhaité que cela se fasse par moitié.
Exempt des gardes du corps du roi
Un exempt des gardes du corps du Roi est désigné pour donner des ordres, lors des cérémonies, aux membres de la Maison militaire du Roi, mis à disposition pour cette occasion. Il y en a un, à chaque cérémonie, commis par lettre de cachet.
Pendant la cérémonie, l’exempt des gardes du corps a la même autorité qu’un chef de brigade.
Un exempt des gardes du corps du Roi est désigné pour donner des ordres, lors des cérémonies, aux membres de la Maison militaire du Roi, mis à disposition pour cette occasion. Il y en a un, à chaque cérémonie, commis par lettre de cachet.
Pendant la cérémonie, l’exempt des gardes du corps a la même autorité qu’un chef de brigade.
Voyage d’un membre de la Famille Royale ou d’un souverain ou un prince étranger en France
Lorsqu’un membre de la Famille Royale, ou un souverain étranger ou un prince étranger, voyage à travers le pays, leur passage s’accompagne des cérémonies publiques : entrée de ville, sortie de ville… il y a donc un officier des Cérémonies pour régler les détails de ces cérémonies. Le Grand Maître des Cérémonies ne s’occupant que du Roi et de la Reine, cette tâche est dévolue au Maître des Cérémonies.
Pour un souverain ou prince étranger qui traverse la France, le Maître des Cérémonies est envoyé auprès de celui-ci afin de lui faire rendre les honneurs qui lui sont dus, en fonction de son range, et l’accompagne partout.
Lorsqu’un membre de la Famille Royale, ou un souverain étranger ou un prince étranger, voyage à travers le pays, leur passage s’accompagne des cérémonies publiques : entrée de ville, sortie de ville… il y a donc un officier des Cérémonies pour régler les détails de ces cérémonies. Le Grand Maître des Cérémonies ne s’occupant que du Roi et de la Reine, cette tâche est dévolue au Maître des Cérémonies.
Pour un souverain ou prince étranger qui traverse la France, le Maître des Cérémonies est envoyé auprès de celui-ci afin de lui faire rendre les honneurs qui lui sont dus, en fonction de son range, et l’accompagne partout.
Accueil d’une princesse étrangère ou départ d’une princesse française pour son mariage
Les tâches afférentes reviennent au Maître des Cérémonies.
Les tâches afférentes reviennent au Maître des Cérémonies.
- Accueil d’une princesse étrangère destinée à un prince
- Départ d’une princesse française pour rejoindre son futur époux à l’étranger
Tenue des registres des Cérémonies
Par le 1er janvier 1585, le Grand Maître des Cérémonies « fera un registre fidèle non seulement à toutes cérémonies qui se feront et de ce qui se passera mais aussi recherchera particulièrement toutes celles qui ont été faites par le passé pour les insérer audit registre afin que l’on puisse y avoir recours ainsi que besoin sera. »
La forme du registre dépend des Grands Maîtres des Cérémonies : soit sur des registres soit sur des feuilles volantes.
Par le 1er janvier 1585, le Grand Maître des Cérémonies « fera un registre fidèle non seulement à toutes cérémonies qui se feront et de ce qui se passera mais aussi recherchera particulièrement toutes celles qui ont été faites par le passé pour les insérer audit registre afin que l’on puisse y avoir recours ainsi que besoin sera. »
La forme du registre dépend des Grands Maîtres des Cérémonies : soit sur des registres soit sur des feuilles volantes.